La Fournaise

LA  VIE  APRES  LA  VIE

Comme tous les ans, au mois de novembre, les conversations tournent autour de nos défunts et de l’après vie. Sur ce blog, j’ai, moi-même, abordé la question, sous une forme ou sous une autre. Le Journal de l’Ile (de La Réunion) du samedi 5 novembre, a publié en pages 14 et 15, un article sur les mystères de l’au-delà. Au cœur de cet article, une interview de Marc-Alain Descamps, auteur de : « Les expériences de mort imminente et l’après vie ». Pour ce professeur de psychologie, il existe bien une vie après la mort. Et d’ajouter : En revanche, personne n’a rencontré le Tout Puissant. Marc Alain Descamps conclut son interview en disant : Des scientifiques affirment qu’il n’existe rien après la mort ; eh bien, qu’ils le prouvent.

Plusieurs auteurs ont exploité le thème de l’au-delà. J’ai retenu pour titre de cet article, «  La vie après la vie »qui est celui donné à son livre par Raymond Moody, médecin et docteur en philosophie. J’aurais pu, aussi bien, choisir: « La vie après la mort », trop souvent utilisé.

Je n’ai, pour ma part, jamais vécu une quelconque expérience de mort imminente pas plus que je n’ai rencontré des personnes ayant vécu une telle expérience. Pour autant, J’ai toujours été convaincu d’une vie après la mort. La question que je me suis souvent posée et, à laquelle je n’ai toujours pas eu de réponse, concerne la forme sous laquelle se présente cette nouvelle vie. Je ne crois, d’ailleurs, pas que quiconque puisse avoir la réponse à cette question. Alors chacun, selon ses convictions religieuses, se fait son idée.

Et si nos défunts se trouvaient, tout simplement, au milieu de nous, invisibles et silencieux ? Cette présence, qu’on a peine à imaginer, serait pourtant bien réelle, si l’on en croit ceux qui affirment l’avoir sentie plus d’une fois. Sentir est le mot qui convient puis qu’elle se serait, parfois, manifestée par l’odeur d’une cigarette, la pression amicale exercée sur une épaule ou encore l’impression d’avoir été effleuré par le pan d’un vêtement.

Chez moi, rien de tout cela ne s’est jamais produit. Le sentiment que mes chers disparus sont souvent intervenus, dans des décisions qui auraient pu affecter durement mon quotidien, demeure toutefois très fort. Cette protection, dont j’ai bénéficié jusqu’à présent, je la dois peut-être au fait, qu’à travers mes prières, je n’ai jamais coupé les ponts avec tous ceux qui nous ont quittés. De grâce, ne vous moquez pas et laissez-moi mes illusions. Elles me permettent d’affronter la dure réalité avec moins d’anxiété.

Pour conclure cet article, je me suis référé au texte, attribué à tort ou à raison à Charles Péguy, dans lequel l’auteur écrit : « La mort n’est rien. Je suis seulement passé dans la pièce à côté »…