La Fournaise

La Fournaise

ADIEU MAX

ADIEU   MAX

 

Pour notre entourage, tu n'étais qu'un chien, un brave chien peut-être mais un chien tout de même. Pour ma famille et moi, tu étais beaucoup plus qu'un animal. Lorsque, abandonné par tes maîtres, tu es arrivé chez nous il y a plus de dix ans nous t'avons appelé Max parce que ce soir là, à la télévision, un chien, qui te ressemblait, répondait au nom de Max.

Au fil des jours, tu es devenu l'ami fidèle. Tu étais si gentil qu'on pouvait difficilement te repousser. Tu as choisi ce 20 décembre, fête de la liberté, pour nous fausser compagnie. « Tu es libre MAX » mais ce soir, devant l'écran de mon ordinateur, c'est moi qui suis prisonnier de belles images à jamais incrustées dans ma mémoire. Les images d'un gros chien au poil roux qui posait, hier encore, sa tête sur mes genoux.

Vous pourrez toujours vous moquer de mon chagrin et je le comprendrai. Beaucoup d'entre vous, je le sais bien, ont été si durement frappés par le malheur qu'ils ont du mal à imaginer qu'on puisse pleurer la mort d'un animal. Je vais vous paraître ridicule, peut-être même un peu fou…

Ce soir, je pleure mon chien, laissez moi à mes élucubrations.



21/12/2007
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