La Fournaise

La Fournaise

LE DOLOMIEU

LE  DOLOMIEU

 

Au sommet du Piton de La Fournaise se situe le Dolomieu, un cratère vieux de plus de deux siècles, qui s’est effondré en 2007. Plus de dix années se sont écoulées depuis ma dernière visite au Piton de La Fournaise et je n’avais pas l’intention de fouler, une nouvelle fois le sol de l’Enclos. C’est donc pure coïncidence si j’ai accompagné Marie-Thérèse, Nicol et Jean sur les pentes du Piton de La Fournaise ce mercredi 19 juin. L’expédition avait pour but de faire découvrir le  volcan à  notre jeune amie Tania, en vacances dans île, depuis une semaine. Tania, qui puise ses origines dans le département de la Guadeloupe, a toujours vécu en Europe, avec ses parents et ne connaissait les outre-mer, qu’à travers les brefs séjours, qu’elle a effectués aux Antilles. Nous tenions à ce qu’elle ramène dans ses bagages, les plus belles images de notre île intense.

Les présentations étant faites, je vous ferai part de mes sentiments, lorsque j’aurai renoué avec le volcan – vous me pardonnerez si je parle du volcan, comme s’il s’agissait d’une vieille connaissance – à un âge où je devrais commencer à prendre quelques précautions, avant de me lancer dans une quelconque aventure.  Le souvenir que j’avais gardé de cette randonnée ne m’inspirait pas vraiment d’inquiétude, quant à mes chances d’atteindre les sommets et c’est le cœur léger que j’ai pris ce mercredi, la route qui mène au pas de Bellecombe. Le temps, sur le site du volcan, était maussade lorsque nous avons entamé la descente qui mène à l’Enclos. Avant même notre arrivée au pied des remparts, le soleil s’était levé et le beau temps avait repris le dessus.

 L’enclos déroule son tapis de laves jusqu’au pied du Piton. Comment ne pas admirer le travail de la nature à travers  ces laves cordées ou encore ces véritables monuments comme la Chapelle de Rosemont que nous atteignons après une heure de marche. Il faut dire que la pause photos sur les pentes du Formica Léo a quelque peu ralenti notre progression.  

A partir de là, les choses se corsent, pour moi. L’itinéraire –  celui-là même que j’avais emprunté il y a une dizaine d’années –  qui mène au sommet a été largement modifié pour prévenir les risques dus à l’effondrement du cratère Dolomieu, en avril 2007. Le nouveau tracé qui serpente au milieu des gratons exige beaucoup plus d’efforts et beaucoup plus de temps pour atteindre les bords du cratère. Ce n’est pas ce que j’appellerais une agréable surprise, mais il faut bien faire avec… Une fois  au sommet, on mesure mieux l’importance de l’effondrement qui se situe sur la face nord du cratère et on comprend mieux l’interdiction,  affichée, de dépasser la limite autorisée.

Le retour s'effectue beaucoup plus facilement si ce n'est au niveau du sentier des remparts. De retour à la maison, je n’ai pour mesurer les difficultés du parcours, que l’état de mes chaussures de marche qui avaient pourtant bien résisté, jusque là, aux randonnées effectuées ici ou là, sur des chemins qui n’étaient pas toujours tapissés de mousse. Pour autant, j'ajouterai qu’il serait dommage de repartir de La Réunion, sans avoir pu admirer son volcan.  Ce n’est pas Tania qui me contredira. 

 

 

 

 

 



24/06/2013
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