La Fournaise

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LA FETE DES MORTS

LA   FETE   DES   MORTS

Le malheur de l’avoir perdu(e) ne doit pas nous faire oublier le bonheur de l’avoir connu(e).  Confucius.

En ce 2 novembre, jour de la fête des morts, je n’ai rien trouvé de mieux que cette citation du célèbre philosophe chinois pour traduire mes sentiments. Les fleurs, les brassées de fleurs, qui recouvrent les tombes –  jusqu’aux plus modestes d’entre elles – ne seraient pas grand-chose, sans le souvenir. Ma pensée traverse les murs épais du caveau où reposent ceux qui nous ont quittés. A peine ai-je le temps de me recueillir que déjà elle s’envole, par delà les océans, jusqu’au cimetière d’une grande ville ou d’un petit village de France Métropolitaine. C’est dans les cimetières de ces villes ou de ces villages que dorment des parents, des amis ou de simples connaissances.

Je n’ai qu’à fermer les yeux…Des visages m’apparaissent ; Certains expriment une grande tristesse ; d’autres, au contraire, m’apparaissent souriants, comme s’ils voulaient me rassurer sur le sort qui m’attend, lorsqu’à mon tour je franchirai la ligne de démarcation. Une goutte d’eau, peut-être même une larme, coule sur ma joue ; je ne prends même pas la peine de l’essuyer.

A quoi bon pleurer, me dit une voix ; n’est-ce pas, aujourd’hui, jour de fête ? Des fêtes ce qu’on a pu en faire ai-je pensé, avec le sourire retrouvé.



02/11/2009
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