La Fournaise

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DIEU ET LES HOMMES

DIEU  ET  LES .HOMMES

Si tu ne trouves pas Dieu en toi, laisse le où il se trouve.

Joé Bousquet, 1897-1950  (Langage entier)

Au début de cette année 2011, un sondage nous apprenait que plus de 60 % des Français ne croyaient plus en Dieu. C’est un choix plus que respectable. Qu’en est-il des 40% supposés croire encore en Dieu? J’appartiens, pour ma part, aux faibles d’esprit qui continuent de prier pour leurs frères auxquels Dieu, qui n’existe pas, a donné l’intelligence.

L’existence de Dieu n’a pas fini de donner lieu à controverse. Je me suis, toutefois, rendu compte que, le plus souvent, mes interlocuteurs confondaient Dieu et la Religion. L’église catholique, en particulier, suscite les critiques les plus vives. Force est de constater que les actes de pédophilie commis dans plusieurs pays – notamment en Irlande – n’ont pas contribué à redorer son blason.

Pour Marx, la religion est l’opium du peuple. Le célèbre philosophe et économiste allemand considérait les religieux (prêtres, évêques etc.) comme les alliés objectifs de la classe dominante (ce qui n’est pas tout à fait faux). Toujours selon Marx, le catholicisme  permet au prolétariat de mieux supporter les inégalités sociales, en raison de l’effet anesthésiant et aliénant des religions. (Source : WIKIPEDIA).

N’étant ni philosophe, ni économiste, je serai, pour ma part, beaucoup plus réservé. Lorsque Marx, le communiste, parle de religion, il fait surtout référence aux pays capitalistes. On pourrait, aujourd’hui, lui rétorquer que, dans les pays où la pratique de la religion a été, pendant longtemps, proscrite, le peuple a souffert, à la fois, de l’absence de religion et des inégalités sociales. La double peine, en quelque sorte…Que le grand homme, où qu’il ne se trouve pas, me pardonne mon impertinence!

Je me suis, sans doute, beaucoup éloigné de mon sujet et, je m'en excuse. L’existence de Dieu  continue à faire débat jusque chez les croyants. Face aux événements dramatiques qui secouent la planète, certains, parmi les 40% de croyants, se sont mis, si non à douter, du moins à s’interroger. Ceux là ne comprennent, toujours, pas que ce Dieu, en qui ils ont mis toute leur confiance, puisse rester spectateur de tant de misères et de tant d’atrocités.

Je me suis longtemps interrogé, moi aussi. Aujourd’hui, face au comportement de mes semblables et face à mon propre comportement, j'ai fini par admettre que, tout ce qui nous tombe dessus n’est que la manifestation de la colère de Dieu. Si l’on se réfère à la Bible, il y aurait eu des précédents – abstraction faite de leur caractère mythique – avec le déluge ou, mieux encore, la destruction, par le feu, de Sodome et de Gomorrhe. Certains continuent de prier pour que Dieu fasse preuve de compassion.

Mais, à quoi bon prier, puisque Dieu n’existe pas ?



29/07/2011
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